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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 09:33

joey-starr.jpgJe détiens un scoop, mais alors un vrai scoop, un scoop tellement scoop que j’ai décidé de lui consacrer un billet.

Faisons simple, allons droit au but.

Vous connaissez JoeyStarr ? Vous connaissez le Navibot ? Maintenant, êtes-vous capable d’imaginer JoeyStarr à côté d’un Navibot ? Vous souriez, vous grimacez, c’est normal. (Me semble-t-il.)

Tout de suite une mise au point : attention à l’orthographe de JoeyStarr, c’est un sujet sensible, très précis, qui touche directement à l’identité de l’artiste, à sa personnalité, c’est important donc, alors on s’applique. On n’écrit surtout pas Joey Starr, ni Joeystarr, ni même Joey Star, sinon on a tout faux. Mais si on trouve ça trop compliqué, on peut aussi écrire Didier, c’est plus simple et ça veut dire la même chose.

Bref, revenons au scoop. Et bien le scoop, c’est que JoeyStarr, le vrai, celui qui a une grosse voix et qui hurle sur tout ce qu’il croise (mais qui est, paraît-il, fort sympathique ; je n’en doute pas, mais quand même), celui-là même donc, possède son propre Navibot, son propre aspirateur-robot si vous préférez. (Je traduis pour les moins connectés d’entre vous.)

Si c’est pas du scoop ça ! Moi ça m’a d’abord laissée sans voix, les bras m’en sont tombés, et puis après, dans un second temps, j’ai gloussé, frénétiquement.
Maintenant à chaque fois que je vois JoeyStarr, je ris, c’est comme ça. Je n’y peux rien, j’imagine le Jaguar, c’est quand même comme ça qu’il s’est fait appeler à un moment, contempler son aspirateur-robot tournoyer dans son salon.

Peut-être même qu’il lui parle, allez savoir, peut-être même qu’il lui a donné un petit surnom. Si on voulait faire des raccourcis, il suffirait d’écrire que Joey Star a pris un animal de compagnie, et qu’il l’a appelé Navi.

L’autre soir, j’ai jeté un œil sur le live de son concert à l’Olympia, une retransmission en direct sur Arte, comme ça par curiosité, parce qu’on m’avait invitée mais que j’avais eu la flemme d’y aller. Et là j’ai vu Joey et son air mauvais, sautillant, se désaltérant avec quelques rasades de vodka, j’ai entendu sa grosse voix grave, il hurlait, éructait, il faisait presque peur. Comme l’ont écrit quelques critiques, « le fauve a fait rugir l’Olympia ce soir-là ».

Et puis j’ai pensé au Navibot du fauve et là, tout s’est écroulé, j’ai commencé à ricaner. Et j’ai soudain eu très envie de l’appeler Didier.

Je m’avance peut-être car si ça se trouve, à l’heure qu’il est, Navi est mort, disloqué à la feuille de boucher, ou atomisé contre un mur parce qu’il est passé à côté d’une miette sans la ramasser. Si je vous dit ça c’est que je sais, de source sûre toujours, que Didier n’était pas très satisfait de son robot les premiers jours. La source sûre avançait même qu’il était énervé par Navi… Cela ne laissait rien présager de bon quant à l’issue de cette histoire, mais il est aussi possible qu’ils aient appris à se connaître et qu’ils se soient mutuellement adoptés.

Si j’ai des nouvelles fraîches du Jaguar et du Navibot, promis, je ferai une mise à jour. Il ne faut pas plaisanter avec des sujets aussi brûlants qui, j’en ai bien notion, sont susceptibles de vous empêcher de dormir.

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Avant-propos

"C’est fou, le pouvoir de diversion d’un homme que son travail ennuie, intimide ou embarrasse : travaillant à la campagne (à quoi? à me relire, hélas!), voici la liste des diversions que je suscite toutes les cinq minutes: vaporiser une mouche, me couper les ongles, manger une prune, aller pisser, vérifier si l’eau du robinet est toujours boueuse (il y a eu une panne d’eau aujourd’hui), aller chez le pharmacien, descendre au jardin voir combien de brugnons ont mûri sur l’arbre, regarder le journal de radio, bricoler un dispositif pour tenir mes paperolles, etc. : je drague.

(La drague relève de cette passion que Fourier appelait la Variante, l’Alternante, la Papillonne.)"

Roland Barthes par Roland Barthes

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